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Evolution de l'art du portrait, la mode de la galerie des portraits et les allégories

 

 Bientôt va naître la mode des galeries de portraits vrais ou fantaisistes. On se cherche des ancêtres chez les Césars, on recourt à la mythologie, on s’offre des amusements plus ou moins innocents : le maréchal de Tessé commandait encore au début du XVIIIe siècle pour son château de Vernie près du Mans, une salle des Empereurs, une salle du Roman Comique et une salle des  « maîtresses de rois » montées à cheval, où Corisande d’Andoins, comtesse de Guiche, figurait en bonne place.

Comtesse de guiche à cheval 300 DPI"La Comtesse de Guiche, maîtresse d'Henri IV",
Musée de Tessé - Le Mans

 

La vogue des « Galeries de portraits » atteint son paroxysme au milieu du XVIIe siècle. Le château de Bidache avait sa propre galerie dans l’aile qui fut malheureusement totalement détruite par l’incendie de 1796, puis par les troupes du maréchal Soult en 1813. On ne possède plus que sa description lyrique par le poète Le Vasseur au XVIIe siècle

Au château de Bidache existait aussi une « Chambre d’Hercule » dans le pavillon occidental de l’entrée aujourd’hui démoli, témoignant de la présence d’un décor mythologique identifiant le maréchal de Gramont à Hercule sur le mode allégorique.

 

Antoine III en HerculeAntoine III terrassant le lion, à l'image d'Hercule,
estampe BNF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans le même esprit les femmes prennent des poses "à l'antique", évoquant ainsi des personnages mythologiques.

Duchesse peinte en Vénus désarmant lamour
Duchesse de Ruffec, peinte en Vénus désarmant l'amour,
collection Gramont
Emmanuelle de Bethune2
La Maréchalle de Belle-Isle
en vestale,

collection Gramont

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16ème siècle : La Renaissance : premiers portraits

18ème siècle : solennité et intimité

18ème siècle : un portrait intimiste

19ème siècle : L'époque romantique

20ème siècle : La Belle époque

 

 

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Mots-clés: Antoine III, Corisande